Né pour briller, le Ballon d’or ne fait plus seulement rêver. Il provoque aussi de vives altercations.
« Quelle mauvaise blague pour Robert… »
Lauréat pour la septième fois, Lionel Messi aura du mal à éteindre le feu qu’il a allumé en remportant le Ballon d’or cette année. Le monde entier semble scandalisé par ce plébiscite que certains avaient même déjà prévu. « Ce prix est devenu une farce », s’écriaient les italiens de la Gazzetta dello Sport avant le sacre de l’attaquant du PSG, ajoutant par la suite :
« Le moment est venu de réévaluer la valeur de cette reconnaissance qui semble devenir toujours plus un prix récompensant la carrière plutôt que la saison en cours. Et elle ne tient pas compte de la fantastique année 2020 du Polonais Lewandowski. Quelle mauvaise blague pour Robert, la deuxième place n’est qu’une inutile compensation. »
« Tout ce qui est excessif est insignifiant… »
Toutefois, il n’y a pas que le Ballon d’or proprement dit qui a suscité des réactions colériques. Le Prix Lev Yachine décerné à Gigio Donnarumma durant la cérémonie qui s’est déroulée au Théâtre du Châtelet, a également donné lieu à de vives émotions. Parmi elles, celle du compatriote du gardien de Chelsea, Habib Beye, très remonté par ce résultat sur le plateau des Grandes Bouches, émission de Canal Plus. Regrettant l’hypocrisie de ce processus électoral, le consultant a eu une réponse de France Football. Pascal Ferré, rédacteur en chef du journal français :
« Je n’ai pas envie de répondre à Habib Bèye. Tous les ans, il revient sur le même terrain. Il va falloir qu’il change de terrain. Tout ce qui est excessif est insignifiant. Et pour moi, Habib Bèye est très excessif. Vous pouvez en tirer la conclusion ».
