Roman Abramovitch étant russe, Chelsea est touché de plein fouet par ce qui se passe actuellement en Ukraine. Interrogé au sujet du quotidien de son club, Kai Havertz a choisi de lancer un message de paix avant tout…
Bien que son équipe traverse des moments difficiles, l’international allemand s’éclate à Londres. Sous son maillot bleu, Kai Havertz enchaîne les prestations XXL sans pour autant oublier l’essentiel : la paix. L’ancien attaquant du Bayer Leverkusen a une pensée pour les ukrainiens :
« Le plus important, c’est que cette terrible guerre s’arrête enfin. Chelsea FC est synonyme de paix. Cela devrait être clair pour tout le monde. Ce n’est certainement pas une période facile pour le club, son staff et aussi pour nous les joueurs. Mais j’ai le sentiment que cette situation a soudé tout le club. Mais encore une fois, l’important est que cette guerre s’arrête ! Que le peuple ukrainien n’ait plus à craindre pour sa vie », a confié Kai Havertz à Bild, saluant le rôle joué par son entraîneur Thomas Tuchel durant cette période compliquée pour les champions d’Europe en titre :
« La situation est encore confuse et en constante évolution. Et honnêtement, en fin de compte, peu importe si nous devons prendre le bus pendant quatre heures ou simplement voler pendant une heure. Il y a actuellement des choses beaucoup plus importantes à penser que nos frais de voyage. À savoir, comment nous pouvons rétablir la paix en Ukraine et aider les gens sur le terrain. Si nécessaire, comme l’a déjà dit Thomas Tuchel, nous nous déplacerons même en vélo »
« Tuchel est actuellement encore plus mis au défi qu’il ne l’est déjà. Beaucoup de gens dans notre club et son environnement tirent leur force de ce que dit Thomas Tuchel. Il est remarquable de voir comment lui et tout le personnel font face à la situation actuelle, ajoute Kai Havertz. J’imagine que c’est très difficile, d’autant plus que je l’ai vécu moi-même avant le match de Ligue des Champions contre Lille. Lors de la conférence de presse, sur les dix questions posées, presque toutes tournaient autour de Roman Abramovich et de la guerre. Bien sûr, je peux le comprendre. Mais on s’attend alors à ce que nous, les joueurs, donnions des réponses que personne ne peut donner pour le moment, pas même la politique. C’est pourquoi l’entraîneur a mon plus grand respect pour la façon dont il gère cette responsabilité à la fois en interne et d’un point de vue public. Nous essayons tous de nous concentrer sur les matchs, nous ne pouvons rien influencer d’autre. Pour nous, la première priorité est que la guerre soit arrêtée et qu’il y ait enfin la paix en Ukraine ».