Real-Liverpool – Raphaël Varane : « Plus c’est difficile, plus ça me plaît »

Real-Liverpool - Raphaël Varane :

Habitué aux succès en Ligue des Champions avec le Real Madrid, Raphaël Varane a accordé une interview au site de l’UEFA, avant le choc face à Liverpool.

Habitué aux succès en Ligue des Champions avec le Real Madrid, Raphaël Varane a accordé une interview au site de l’UEFA. Dans celle-ci, le défenseur français évoque le quart de finale aller face à Liverpool, mardi soir, et la pression qui accompagne les grands rendez-vous européens. Non sans une certaine décontration.

« Pour moi, la pression est une amie, un moteur. Je pense que la pression rend meilleur. Elle permet d’avoir de l’adrénaline, de penser plus vite, d’être plus concentré et de vivre plus intensément le match. La pression qui fait peur doit motiver. Quand on a peur, on court plus vite », explique Raphaël Varane, déterminé.

« Moins on croit en moi, plus ça me motive »

Réputé pour son sang-froid, Raphaël Varane est ainsi fait. « Je dirais que c’est naturel et inné, et que ça se développe ensuite selon ce que l’on vit. Dans mon cas, c’était les défis avec mon grand frère, pour me mettre à son niveau et m’améliorer. Je pleurais quand je n’atteignais pas mes objectifs. J’ai en moi cette pression qui me pousse à gagner et à me surpasser depuis tout petit, et elle va me suivre toute ma vie », ajoute Raphaël Varane, compétitif depuis de longues saisons et pas du genre à céder aux émotions.

« Mon style de jeu ne fait pas penser immédiatement à un guerrier, pourtant je pense que j’ai un mental de guerrier. J’aime bien les défis. Plus c’est difficile, plus ça me plaît. Moins on croit en moi, plus ça me motive. C’est ma façon d’être et de penser. C’est ce qui m’a permis d’arriver au plus haut niveau et d’y rester pendant toutes ces années. »

Toutefois, cela implique une remise en cause permanente. Une saison est longue, et les occasions de flancher sont nombreuses. « Le très haut niveau est une remise en cause permanente. C’est repousser ses limites, être toujours plus concentré, plus performant. C’est difficile de durer au haut niveau parce que ça demande beaucoup d’efforts. Il y a des hauts et des bas. Mais, quand on a des hauts – et ça m’est arrivé à chaque fois – il faut avoir une petite pensée pour les moments difficiles, que ce soit pendant l’enfance, pour arriver jusqu’au plus haut niveau, ou même justement au plus haut niveau », raconte Raphaël Varane. Mardi soir, il faudra encore répondre présent face à l’armada offensive des Reds.