Battu à domicile 1-2, le Real Madrid a été surpris ce mardi 28 septembre par le modeste club moldave du Sheriff Tiraspol. Un exploit retentissant contre l’équipe de l’inévitable Benzema, buteur, que le coupable Sébastien Thill nous raconte dans tous les détails.
Thill l’espiègle
Interviewé par Goal, Sébastien Thill est d’abord revenu sur la préparation de la rencontre contre le Real Madrid. À la question « Qu’est-ce que le Sheriff Tiraspol avait préparé pour faire un résultat à Madrid ? », le luxembourgeois a tout simplement répondu :
« Que ce soit dans notre championnat ou en Ligue des champions, on aborde les matches de la même façon. Après en C1, on change notre jeu puisqu’on n’a pas la possession de balle et on sait aussi que l’on est forts sur les contres. Donc avant le match, on a observé le Real Madrid et comment il se place défensivement ou offensivement. On savait que l’on allait avoir des espaces derrière la ligne d’attaque qui fait le pressing. Et c’est comme ça que j’ai pu être trouvé régulièrement au début du match. »
« Soit tu la mets au-dessus du stade, soit tu la mets en lucarne »
Une fois la tactique de son club expliquée, Sébastien Thill a été invité quelques questions plus tard, à raconter son magnifique but. Son entraîneur lui a demandé de « lancer les transitions offensives rapides pour se projeter devant le but », et il l’a fait à ravir. Particulièrement sur la première réalisation du Sheriff Tiraspol où il est à l’avant-dernière passe du coup de tête côté opposé de Yakhshiboev à la 25e minute, avant de donner la victoire aux siens à la 90e . Un but fantastique, une joie indescriptible :
« Sur la touche en notre faveur, je vois qu’il n’y a personne à la récupération devant leur surface, explique Thill. Donc je suis monté et la balle arrive parfaitement sur mon pied gauche. Et là je ne me pose pas de questions. Soit tu la mets au-dessus du stade, soit tu la mets en lucarne… elle est partie en lucarne. »
« Franchement, c’était la folie. Je suis content, je cours partout, j’ai des frissons. Après, je me suis dit qu’il restait du temps à jouer et que ça allait être très long, surtout que j’avais des crampes ensuite. »
La joie au vestiaire
Après la victoire sur la pelouse, vient naturellement la célébration dans les vestiaires et les félicitations. Des moments inoubliables que le milieu de terrain de 27 ans nous a narrés à la perfection :
« Il y avait une vraie euphorie collective, se souvient le natif de Luxembourg. Dans le vestiaire, tout le monde était content et faisait la fête. Les portables n’arrêtaient pas de sonner. Tout le monde a été célébré, car tous les joueurs ont fait un gros match, quand je vois par exemple le nombre d’arrêts que notre gardien a fait, par exemple, c’est quand même incroyable. Ce n’est pas grâce à deux ou trois joueurs que nous avons gagné. On a été fort ensemble et c’est pour ça que l’on a gagné ce match. »