Il y a six ans, lors d’un match de Ligue 1 opposant Bordeaux au PSG, Zlatan Ibrahimovic traitait la France de pays de merde. Revenant sur ces paroles, le suédois les assume, tout en reconnaissant avoir conseillé à Kylian Mbappé de quitter son pays.
« Ibra, tu as raison, c’est vraiment un pays de merde »
Exclu, en colère contre l’arbitrage ce jour-là, Zlatan avait alors déclaré dans les couloirs du stade bordelais : « Ça fait quinze ans que je joue au foot et je n’ai jamais vu un arbitre aussi nul dans ce pays de merde. Ce pays ne mérite pas le PSG. Le PSG ne devrait même pas être dans ce pays, nous sommes trop bons pour ce pays ». Des mots forts qu’il conte sans regrets, soutenu par certains français :
« Marine Le Pen a demandé mon expulsion, a indiqué le suédois dans l’interview qu’il a accordée la Corriera della Sera. Le lendemain, j’ai craint les réactions dans la rue. À la place les Français m’ont approché pour me féliciter : « Ibra, tu as raison, c’est vraiment un pays de merde » », a narré Zlatan Ibrahimovic, qui pourtant s’était excusé après ces propos, disant notamment :
« Je tenais à préciser que mes propos ne visaient ni la France ni les Français. J’ai parlé de football et non d’autre chose. J’ai perdu le match, et je l’accepte mais je n’accepte pas quand l’arbitre ne suit pas les règles. Ce n’est pas la première fois que cela se produit. Je me suis exprimé sous le coup de l’énervement et tout le monde sait qu’à ce moment-là les mots peuvent dépasser la pensée. Je tiens à m’excuser si des personnes ont été offensées. »
Mbappé a besoin d’un environnement plus structuré… selon Zlatan Ibrahimovic
Cela dit, sortant de ses gonds, Ibrahimovic avait également signifié que la France ne méritait pas un club tel que le PSG, insinuant par conséquent qu’il serait mieux dans un autre pays. Une nation comme celle de la Maison Blanche, club dans lequel il a conseillé à Kylian Mbappé de signer, par exemple. « C’est vrai que j’ai conseillé [Mbappé] de quitter le club. Il a besoin d’un environnement plus structuré, comme celui du Real Madrid », a suggéré le milanais avant de se raviser : « Mais ensuite, j’ai dit au président du PSG de ne pas le vendre. »
