Interviewé par le journal L’Équipe, Didier Deschamps s’est récemment opposé aux critiques qui ont visé Karim Benzema après sa prestation au dernier Euro. Satisfait des performances du joueur du Real Madrid, le sélectionneur français n’a pas hésité à s’en prendre à Olivier Giroud ensuite.
Fin de l’immunité ?
S’il y a une certitude qu’on puisse avoir avec Didier Deschamps, c’est sa fermeté. Si un de ses joueurs se montrait responsable d’un comportement qui pourrait nuire à la paix de son groupe, il l’écarterait sans hésiter. Il l’a fait avec Karim Benzema et Adrien Rabiot, avant de les rappeler, il est prêt à le faire avec Olivier Giroud. En reprochant en public à Kylian Mbappé, avant l’Euro, de ne pas lui donner assez de ballons, le joueur du Milan AC s’est attiré les foudres de l’entraîneur de l’Équipe de France.
« Il le sait, je lui ai dit : il n’avait pas à dire ça. C’est une certitude. Cela a généré de petites tensions sur deux, trois jours mais c’était lors de la préparation. (…) On dit ça maintenant parce qu’il n’y a pas le résultat. Mais je vous reprends l’exemple de 2018. Tout le monde rigole aujourd’hui de l’histoire de la sortie nocturne. Même Adil Rami nous a envoyé des petits extincteurs en guise de souvenir. Mais vous savez très bien que si on ne bat pas l’Uruguay (en quarts), on n’est pas loin de ce qui s’est passé en 2010 », a déclaré Didier Deschamps.
Olivier Giroud prévenu…
Dans la suite de ses propos, Didier Deschamps a aussi rappelé à Olivier Giroud que personne n’est irremplaçable. Contrairement à Karim Benzema, l’ancien attaquant de Chelsea a longtemps manqué de temps de jeu en club. Des minutes en moins qui insinuaient pour certains, que Didier Deschamps faisait preuve de favoritisme à l’égard d’Olive. Le champion du monde s’en défend fermement :
« J’ai été honnête et transparent. Sa situation en club s’était plus que dégradée. Je sais très bien ce qu’il a fait, et très bien fait. Olivier, c’était en 2018, mais aujourd’hui on est en 2021 et je ne suis pas là pour donner des assurances. »